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Comment es-tu arrivé sur le projet ?

 

J’avais été contacté par AS qui m’avait proposé une mission en fibre optique en tant que coordinateur travaux. J’ai donc passé un entretien avec le responsable du pôle déploiement RIP FTTH puis j’ai été retenu pour le poste. Juste après ça, je suis passé par une formation d’un mois dans la Sarthe pour découvrir le métier de coordinateur de travaux. La mission a débuté le 27 janvier 2020, cela fait donc 1 an !

 

 

Quelles sont tes missions ?

 

Ma première mission consiste à suivre la sous-traitance sur le terrain, respecter le bon déroulement des opérations effectuées par le personnel sur le terrain, savoir si le travail est bien fait, si les conditions de sécurité sont bien respectées, coordonner les travaux… Par exemple il y a des enfouissements de réseaux qui sont faits par les collectivités et on essaye de se coordonner avec les autres entreprises pour bien orchestrer tout ça ! S’il y a des réfections de chaussées, il faut qu’on fasse les travaux avant ! Parce que sinon on ne peut pas repasser derrière avant un bon moment…

On vérifie aussi tout ce qui est ingénierie, on est un peu les yeux du bureau d’étude. On leur rapporte les informations dont ils ont besoin et on vérifie aussi si la solution qu’ils préconisent est adaptée à la réalité du terrain.

On est aussi en relation avec les mairies. Ils nous donnent des informations importantes comme par exemple les futures constructions dans leur commune. En effet, cela a un impact sur le nombre de prises que l’on doit déployer !

 

 

Comment se passe l’installation de la fibre chez un pro ou un particulier ?

 

En tant que coordinateur de travaux, le déploiement de la fibre s’arrête à la frontière du domaine privé. Ce n’est pas nous qui raccordons la fibre chez les particuliers, un opérateur prend le relais et va raccorder ça chez les particuliers ou professionnels. Les opérateurs feront le lien entre nous et le particulier/professionnel pour raccorder tout ça. Il y a des poteaux Télécoms avec des boitiers blancs, installés par nos soins, qui sont des « points de bouclage », c’est là-dessus que les opérateurs vont raccorder la fibre aux clients. Il y a des distances à respecter, un nombre d’abonnés à respecter… La problématique en ville est que si on installe ça sur des façades, il faut des conventions du propriétaire pour savoir si on peut mettre les boitiers à certains endroits, ce qui peut prendre du temps… Le problème est si on veut installer des poteaux Télécoms sur des terrains privés !

La plupart du temps, tout se passe en souterrain, mais parfois, comme en zone rurale, cela peut passer par des poteaux, le choix est souvent défini par le budget. Cela va dépendre du client en vérité… Il y a une cellule conventionnement qui ont des négociateurs pour négocier et « vendre » les avantages de la fibre pour les élus ou responsables du territoire en question.

 

Comment la crise sanitaire a impacté ton travail ?

 

Quand je suis arrivé au mois de mars, une semaine après j’ai vu la différence au bureau ou sur le terrain, en fonction des communes à l’époque, tout le monde n’était pas masqué… Ce qui a changé, c’est les attentes des gens. Avec le confinement, les gens ont voulu davantage consommer, télécharger, etc…

 

Y-a-t-il une différence entre fibrer les villages et les villes ?

 

Dans les villages, c’est plus facile. Au niveau de l’organisation, échanges avec les élus, maires, c’est plus simple, ça va plus vite. Le problème dans les villages est que le réseau cuivre est assez daté et pas forcément entretenu ou en aérien dans les villages.

En ville, le réseau est souvent en souterrain, mais on peut rencontrer des points de blocage entre 2 chambres. Bref des avantages et des inconvénients dans les deux…

 

Des anecdotes à nous raconter ?

 

Les poteaux ! Encore surpris qu’on installe encore des poteaux ! C’est parfois compliqué avec les élus de prendre la décision d’installer des poteaux, ce que je comprends ! Après la différence de prix entre aérien et souterrain est importante ! Le souterrain peut coûter le double de l’aérien ! Après le souterrain demande moins d’entretien, fait moins tâche dans le paysage, les poteaux peuvent subir des dégâts extérieurs.

 

Et avec Remy, ton ingénieur d’affaires, ça se passe bien ?

 

Parfait, je suis bien accompagné, j’ai Remy au téléphone toutes les semaines pour prendre de mes nouvelles.